Assimiler le modèle offshore de la SMSP à une délocalisation est un faux débat

usine_gwangyangLa délocalisation se traduit par le choix d’un industriel de transférer son outil de production vers un pays où le coût de la main d’œuvre est moins élevé. La conséquence en est généralement la fermeture de l’outil de production dans le pays d’origine et le licenciement des emplois associés.

Le modèle offshore nest en rien comparable à cette définition malgré lassimilation que certains aiment à manier pour discréditer cette initiative innovante.

Pour la SMSP, il est clair que les usines locales restent prioritaires et que le modèle offshore a pour vocation de valoriser le minerai qui ne peut être traité localement, pour le plus grand intérêt des calédoniens.

Les deux modèles de traitement du minerai local à l’étranger sont clairs :

  1. L’exportation vers des fondeurs étrangers
  2. L’exportation vers une usine offshore détenue à 51% par la Nouvelle-Calédonie.

Quelque soit l’option retenue, il faudra le même nombre de personnes pour travailler sur la mine, pour extraire le minerai. L’activité minière reste donc bel et bien en Nouvelle Calédonie.

De l’avis de tous, la garantie d’un débouché commercial stable sur plusieurs années est non seulement un facteur de maintien des emplois mais aussi un facteur de création d’emplois.

Concernant la SMSP, son modèle offshore a permis de sauver 576 emplois en 2008 (y compris pour la sous-traitance) et de créer 121 emplois nouveaux par an en moyenne. Aujourd’hui, NMC, la filiale minière de la SMSP, représente 1302 emplois.

Ces emplois, sauvés et créés, sont pérennes puisqu’en s’assurant un débouché commercial stable, le groupe SMSP a supprimé l’impact des « turbulences » du marché qu’elle subissait de plein fouet, comme tous les autres mineurs, lorsqu’elle exportait du minerai brut par bateau « spot ».

Sur l’ensemble du projet, 4 emplois créés sur 5 emplois sont en Nouvelle Calédonie tandis que le 5ème emploi travaille pour une société dont les dividendes reviendront en Nouvelle-Calédonie plutôt que de simplement revenir au fondeur étranger.

La délocalisation est donc un faux débat destiné à masqué un fait : la SMSP pense à l’avenir et agit dans l’intérêt général, c’est-à-dire celui des calédoniens. De tous les calédoniens.