Comme nous l’avons démontré dans un article précédent intitulé « assimiler le modèle offshore de la SMSP à une délocalisation est un faux débat », le modèle offshore de la SMSP est innovant et porteurs d’emplois.

Mais ce n’est pas le seul avantage de ce choix stratégique.

Le fait de détenir 51% d’un actif industriel métallurgique performant ouvre des perspectives à plus long terme.

L’épuisement de la ressource est une problématique pour l’ensemble des mineurs comme en atteste le débat récurrent sur « l’après-nickel ».

Le jour où une mine de nickel est épuisée, la société minière ferme ses portes. Tout simplement. La Nouvelle-Calédonie a déjà connu ces épisodes par le passé.

Les sociétés minières qui n’auront pas anticipé ce jour seront vouées à la fermeture. Mais le groupe SMSP détiendra toujours cette participation majoritaire dans un outil industriel de classe mondiale. Mais concrètement ?

Concrètement, cette participation sera synonyme de rentes annuelles issues des dividendes que l’usine générera en traitant des minerais venus d’autres régions du monde.

Concrètement, cette participation pourrait également se traduire par une manne financière conséquente en cas de cession de cet actif.

Dans tous les cas, ce sera le choix de la Nouvelle-Calédonie selon les besoins du territoire. Ainsi, les calédoniens auront la possibilité de libérer de la capacité d’investissement au fur et à mesure ou de se procurer une manne financière plus conséquente pour des investissements plus massifs.

Ces fonds joueront, à n’en pas douter, un rôle stratégique majeur dans l’après-nickel et la diversification des activités économiques du territoire.

La clé d’une stratégie gagnante est claire pour la SMSP : miser sur la complémentarité des filières offshore et onshore pour valoriser et optimiser la ressource plutôt que sur l’écrémage et la dilapidation de la richesse du pays au profit de sociétés étrangères.